Plan social la manipulation acte1

Publié le par fosecap

Un plan social fruit d’une manipulation de quatre ans de travail….

 

ACTE 1

 

Petit historique….

 

Pitney Bowes essaye de s’implanter en France dans les années 90  dans le but évident d’être présent sur le 3e ou 4e marché mondial du courrier.

 

La venue, en fanfare de « l’ogre Americain », devait terrasser une des sociétés présentes sur le territoire national, au choix SECAP ou SATAS.

 

SATAS étant la propriété de NEOPOST, il est évident que l’affrontement ne se ferait pas avec ce groupe, qui est aussi puissant sur son domaine que PITNEY BOWES.

 

PITNEY n’ayant aucune connaissance de la location de machine à affranchir à donc durant 10 ans mis en place une stratégie de prise de part de marché, plus catastrophique les unes que les autres. (Rachat de contrats, plainte devant la commission de la concurrence, année de gratuité, vente à perte,etc.)

 

 Des méthodes promises à une franche réussite… puisque 10 ans après, Pitney Bowes avait toujours du mal à aligner un résultat positif.

 

 La loi Francaise étant ce qu’elle est…PB France risquait le dépôt de bilan !

 

La seule solution consistait à faire racheter le passif par une autre entreprise, dans le seul but de pouvoir exploiter encore la marque PB, sur le territoire national, et ainsi ne pas perdre la face vis à vis de Neopost.

 

En parallèle, PB essayait en vain de racheter SECAP, depuis plus de 15 ans, mais l’opposition farouche de son PDG (Louis Jean LEPIC) ainsi que des précédents actionnaires,(comme la mobilisation de l’ensemble de son personnel) avait toujours eu raison de l’appétit de PITNEY.

 

Entre temps, le nouveau groupe d’actionnaires (FIMALAC) eu la bonne idée de nommer un certain Yves COUE au conseil d’administration de SECAP.

 

Yves COUE, bien que précédemment embauché par Louis Jean LEPIC (ex pdg de Secap) décida dans un esprit de solidarité de suivre, contre l’avis de son P.D.G., la directive des actionnaires et de vendre Secap à PITNEY…

 

La messe était dite, Louis Jean LEPIC fut remercié de ses bons et loyaux services…Et Yves COUE eut la place de calife (pardon de D.G.)

 

Ce qui était annoncé comme une chance historique par Yves COUE, qui mis plusieurs mois à se remettre de l’opposition syndicale de l’époque (CGT Jean Claude HARLE, Jean Pierre PORTALE  F.O Pascal LABBE et Armand MARTY, CFE-CGC Jean Régis LACOUR et Kader BOUBEKEUR CFDT Guy GREGOIRE et René PALMIERI) se termina assez rapidement par un plan social avec 132 suppressions de poste…et cela, pour le bien de tout le monde. (selon Y.Coue)

Publié dans Plan social

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article